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30 ans et toutes ses dentsPour fêter les 30 ans de la première GTi du Lion cette 208 sort des crocs affûtés qui devraient lui permettre dÂ?en remontrer à plus dÂ?un champion de quartier. Une bombinette comme on les aime méchante sans devenir mauvaise et qui laisse flotter le drapeau à damier en filigrane sur son pare-brise...![]()
Si vous commencez à appeler votre garage un stand la contre-allée devant chez vous une pré-grille et la départementale toute proche une piste cÂ?est que vous êtes mûr pour vous offrir une GTi. Celle-ci est dÂ?ailleurs faite pour cela. Non que la
![]() Son train avant passe le couple sans sourciller permettant de conserver aisément la corde même en frisant la limite des pneus en lÂ?occurrence de fidèles Michelin Pilot Super Sport montés sur des jantes exclusives de 18 pouces. De ce fait le train arrière apparaît un peu plus vif que celui du modèle standard sans aller jusquÂ?à la mobilité extrême qui était lÂ?un des traits marquants de la 205 GTi de 1984. Un popotin plus vivant ne nous aurait dÂ?ailleurs pas déplu (si si !) malgré deux beaux têtes-à-queue pour cause dÂ?ESP coupé. Une boîte verrouillant mieux dotée dÂ?une commande moins rugueuse et au débattement plus court aurait aussi été la bienvenue. Telle quÂ?elle est cette 208 demeure cependant très plaisante proposant même une sonorité moteur davantage typée qui colle mieux aux trois lettres de son appellation ainsi quÂ?une poussée linéaire dÂ?une très grande efficacité. Pour avoir pu essayer la version GTi normale sur la même piste nous pouvons dire que cette dernière sÂ?avère moins précise moins ancrée sur son train avant mais également très performante en ce qui concerne son quatre-cylindres légèrement moins fougueux mais très bien rempli et aux accélérations proches de celles de sa sÂ?ur plus affirmée. ![]() Sur la route le tableau est moins idyllique. La 30 ans perd nettement en confort et se montre très ferme à basse comme à haute vitesse. De plus si son train avant apporte un vrai plus en adhérence et en précision notamment sur le mouillé la Lionne a tendance à suivre le relief de la route sur les accélérations fortes (plus impressionnantes ici que sur circuit) comme sur les freinages appuyés. Rien de dramatique mais rouler vite sur terrain bosselé demande de la concentration. Le quatre-cylindres turbo à injection directe est en effet très dynamique même sÂ?il sait aussi incarner les pères tranquilles. Avec son couple sérieux disponible très tôt il permet de rouler avec un voire deux rapports de trop sans tousser (générant cependant quelques à-coups). Sa présence est timide sous 1.500 tr/mn mais au-dessus on passe en petite foulée pour adopter ensuite un sprint en bonne et due forme. Une vaste partition que la 208 GTi 30th se plaît à jouer. Il manque seulement une petite touche vavavoum pour mieux flatter vos pavillons dÂ?oreille. CÂ?est dommage de la part de cette bombinette voulue exclusive. DÂ?ailleurs pour tous les jours la GTi de base conserve un certain piment un moteur agréable tout en préservant un confort que sa benjamine lui envie en cachette. Publié le 27/03/2015 |
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date |
27/03/2015 |
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annee |
2015 |



