Le concept du coupé-cabriolet connaĂ®t depuis quelques années un succès mérité. Mais lÂ?avantage dÂ?une décapotable dotée dÂ?un toit en dur donc insensible aux coups de couteau mal intentionnés se paie plutôt cher surtout si lÂ?on souhaite disposer aussi de quatre vraies places comme cÂ?est le cas de la 307 CC. Toit fermé le dessin est un peu massif mais le coffre est grand. Une fois décapotée les places avant sont bien (voire trop) protégées contre le vent alors que la malle rétrécit. Pour séduire une clientèle plus large et surtout moins fortunée Peugeot propose en plus du 2.0 HDi (136 ch) et des 2.0 essence (141 ch et 180 ch) une variante 1.6 16v de 110 ch un peu plus abordable.

à lÂ?usage ce moteur se montre suffisant une fois la 307 lancée sur autoroute. En ville sa bonne disponibilité permet de se déplacer en douceur et de sÂ?insérer normalement dans la circulation. En revanche sur la route le moteur qui doit entraĂ®ner ici 1.475 kg peine un peu lors des relances. Il ne faut donc pas hésiter à rétrograder en troisième et accélérer en grand pour doubler en sécurité. Et en côte il est en permanence sollicité au maximum. La consommation sÂ?en ressent forcément : avec en moyenne 98 l/100 km ce 1.6 16v se montre presque aussi glouton que le 2.0 de (101 l/100 km) bien plus performant.

Autre conséquence dÂ?un petit moteur dans une voiture lourde la transmission a été choisie courte ce qui impose un niveau sonore assez élevé sur autoroute. Bref un peu juste en puissance sur route bruyante sur autoroute et gloutonne dans tous les cas cette 307 CC 1.6 16v nÂ?offre pas dÂ?avantage déterminant si lÂ?on fait abstraction de son prix dÂ?attaque plus compétitif. Mais comme il sÂ?agit dÂ?une voiture vouée au plaisir mieux vaut opter pour une version plus musclée.